Temoignage de la bataille du 30 juin 1807 (ou 2007)
Publié : Jeu Mars 06, 2008 6:35 pm
Voila un récit de la bataille que j'ai faite le 30 juin 2007 avec mes amis des Grognards d'Alsace.
… « Nous étions sous les ordres du général Saint Hilaire lors cette
bataille dont le nom m'échappe. Mon chef de corps le colonel
Berthezène nous donna l'ordre après une longue et âpre marche d'aller
prendre position en face de ce maudit village russe. Il faisait un
temps assez brumeux, cela nous avantagé grandement car l'ennemi ne
pouvait voir nos mouvements et nos préparatifs. Je pris ma montre
gousset, il était 8h. Mon colonel vint à moi et m'ordonna d'aller
placer notre régiment dans la forêt se trouvant sur la droite du
village.
Arrivé dans celle ci, je fis mettre le régiment en formation de
tirailleur prêt a recevoir les russes si l'envie leur prenait de
venir trop prés de nous. 8h15 une détonation se fit entendre derrière
le village, en un instant des boulets tombés sur la forêt de façon
aléatoire.
Au cours de cette canonnade, je perdis 3 soldats qui furent hachés
par les boulets. Voyant cela, j'ordonna que le 10e léger se retire
plus profondément en forêt, mais cela fut vint !
L'ennemi, des grenadiers russes avancés sur nous avec leurs canons
prêts à nous réduire à l'état de cendre. Mon capitaine vint me voir
et m'annonça que le colonel venait d'être blessé et qu'il ne pourrait
plus assurer son commandement et que par-là même j'héritais du 10e
léger le temps de cette bataille.
De toute part, on entendait la canonnade et les tirs de mousquets,
l'ennemi de grand gaillard se battaient avec acharnement. Nous nous
étions très fatigué et n'avions point pris de repos depuis 3 jours.
Le 10e léger ainsi posté dans la forêt vit apparaître devant lui bon
nombre de grenadier russe avec leurs mytres. Aussitôt des
commandements partirent et le 10e fit un feu d'enfer sur les
grenadiers. Beaucoup moururent, mais nous dûmes nous replier lorsque
l'ennemi ayant mis en batterie son artillerie lourde nous canonna
pendant une certains laps de temps qui fit grand désordre dans les
rangs et provoqua de nombreuses pertes.
J'ordonnais pour le bien du 10e un repli en direction du 55e de ligne
qui était en retrait du village et qui gardait l'espace entre la
forêt et le sus dit village.
Arrivé à ce point, nous reformâmes le régiment et nous vîmes toute
une division de grenadier s'avancer vers nous !
Nous formâmes la ligne de feu et combattîmes pendant 2 heures a 1
contre 3. Environs 60% du 10e fut décimé et à l'heure ou je vous
conte mes mésaventures, je suis sur un brancard et il ne me reste
plus longtemps à vivre… »
… « Nous étions sous les ordres du général Saint Hilaire lors cette
bataille dont le nom m'échappe. Mon chef de corps le colonel
Berthezène nous donna l'ordre après une longue et âpre marche d'aller
prendre position en face de ce maudit village russe. Il faisait un
temps assez brumeux, cela nous avantagé grandement car l'ennemi ne
pouvait voir nos mouvements et nos préparatifs. Je pris ma montre
gousset, il était 8h. Mon colonel vint à moi et m'ordonna d'aller
placer notre régiment dans la forêt se trouvant sur la droite du
village.
Arrivé dans celle ci, je fis mettre le régiment en formation de
tirailleur prêt a recevoir les russes si l'envie leur prenait de
venir trop prés de nous. 8h15 une détonation se fit entendre derrière
le village, en un instant des boulets tombés sur la forêt de façon
aléatoire.
Au cours de cette canonnade, je perdis 3 soldats qui furent hachés
par les boulets. Voyant cela, j'ordonna que le 10e léger se retire
plus profondément en forêt, mais cela fut vint !
L'ennemi, des grenadiers russes avancés sur nous avec leurs canons
prêts à nous réduire à l'état de cendre. Mon capitaine vint me voir
et m'annonça que le colonel venait d'être blessé et qu'il ne pourrait
plus assurer son commandement et que par-là même j'héritais du 10e
léger le temps de cette bataille.
De toute part, on entendait la canonnade et les tirs de mousquets,
l'ennemi de grand gaillard se battaient avec acharnement. Nous nous
étions très fatigué et n'avions point pris de repos depuis 3 jours.
Le 10e léger ainsi posté dans la forêt vit apparaître devant lui bon
nombre de grenadier russe avec leurs mytres. Aussitôt des
commandements partirent et le 10e fit un feu d'enfer sur les
grenadiers. Beaucoup moururent, mais nous dûmes nous replier lorsque
l'ennemi ayant mis en batterie son artillerie lourde nous canonna
pendant une certains laps de temps qui fit grand désordre dans les
rangs et provoqua de nombreuses pertes.
J'ordonnais pour le bien du 10e un repli en direction du 55e de ligne
qui était en retrait du village et qui gardait l'espace entre la
forêt et le sus dit village.
Arrivé à ce point, nous reformâmes le régiment et nous vîmes toute
une division de grenadier s'avancer vers nous !
Nous formâmes la ligne de feu et combattîmes pendant 2 heures a 1
contre 3. Environs 60% du 10e fut décimé et à l'heure ou je vous
conte mes mésaventures, je suis sur un brancard et il ne me reste
plus longtemps à vivre… »