
Arnhofen
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Re: Arnhofen
Au fait Bernard, tu vises Eckmühl sur le plus ou moins long terme ? 

- Bernard 1809
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Re: Arnhofen
Ce n'est pas faux!LECHEVALIER a écrit : ↑Ven Fév 02, 2024 7:49 pmJe vous avoue être un peu surpris d'un parti pris aussi radical.
Je peux introduire le Maréchal Levèbvre et son état-major comme décors sur ma bataille.



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- Wismerhill
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Re: Arnhofen
Hourra !
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...Rapide comme le vent, silencieux comme la forêt, féroce comme le feu et immobile comme la montagne...
Politique et Stratégie militaire de Shingen.
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Re: Arnhofen
Je suis assez heureux d'avoir pu vous convaincre d'emmener avec vous le maréchal Lefebvre. Moins connu qu'un Lannes, un Ney ou un Davout, moins flamboyant qu'un Murat, c'est une personnalité attachante que l'on a trop souvent résumé aux maladresses de son épouse lorsqu'elle paraissait aux Tuileries.
S'il faisait partie de la première promotion des maréchaux d'empire, il n'était à l'origine que maréchal honoraire, mais sa parfaite connaissance des manœuvres d'infanterie incita vite l'Empereur à lui confier le commandement d'un corps d'armée. Les anecdotes à son sujet fourmillent telle celle de la boite de chocolats que lui offrit Napoléon après lui avoir demandé s'il les aimait et dans laquelle il découvrit lorsqu'il l'ouvrit, après le départ de l'Empereur, 300.000 francs. C'était la récompense d'une probité qui ne s'est jamais démentit. Lui et sa femme formait un couple heureux. Ils avaient conserver dans leurs armoires tous les habits qu'ils avaient autrefois portés, jusqu'aux plus humbles et les passaient ainsi en revue pour se souvenir d'où ils venaient et combien ils étaient chanceux d'en être arrivé là où ils se trouvaient désormais.
L’anecdote la plus intéressante pour vous concerne une bataille dont je n'ai pu hélas retrouver le nom. Constatant que ses fantassins hésitaient à aborder l'ennemi, le maréchal sauta au pied de sa monture, ramassa un tambour et comme Lannes à la bataille de Ratisbonne s'écria « avant d'être maréchal, j'étais grenadier et je le suis encore ». Après quoi il battit la charge entraînant à sa suite ses soldats désormais rassurés par l'exemple d'un tel chef.
Il faudra donc tenir Lefèbvre en « back seat » loin des premières lignes bavaroises au risque de le voir renouveler l'exploit qui le rendit célèbre. D'autres que vous envisageraient peut être sur un coup de dé chanceux ou une carte événement de jouer l'option « tambour battant » qui permettrait au chef du VII° corps d’entraîner à sa suite des bavarois hésitants, mais ce n'est pas là la règle que vous pratiquez.
J'espère par ces quelques lignes vous avoir définitivement convaincu de la pertinence de votre choix de convier Lefèbve à assister, même de loin, à la bataille d'Arnhofen.
S'il faisait partie de la première promotion des maréchaux d'empire, il n'était à l'origine que maréchal honoraire, mais sa parfaite connaissance des manœuvres d'infanterie incita vite l'Empereur à lui confier le commandement d'un corps d'armée. Les anecdotes à son sujet fourmillent telle celle de la boite de chocolats que lui offrit Napoléon après lui avoir demandé s'il les aimait et dans laquelle il découvrit lorsqu'il l'ouvrit, après le départ de l'Empereur, 300.000 francs. C'était la récompense d'une probité qui ne s'est jamais démentit. Lui et sa femme formait un couple heureux. Ils avaient conserver dans leurs armoires tous les habits qu'ils avaient autrefois portés, jusqu'aux plus humbles et les passaient ainsi en revue pour se souvenir d'où ils venaient et combien ils étaient chanceux d'en être arrivé là où ils se trouvaient désormais.
L’anecdote la plus intéressante pour vous concerne une bataille dont je n'ai pu hélas retrouver le nom. Constatant que ses fantassins hésitaient à aborder l'ennemi, le maréchal sauta au pied de sa monture, ramassa un tambour et comme Lannes à la bataille de Ratisbonne s'écria « avant d'être maréchal, j'étais grenadier et je le suis encore ». Après quoi il battit la charge entraînant à sa suite ses soldats désormais rassurés par l'exemple d'un tel chef.
Il faudra donc tenir Lefèbvre en « back seat » loin des premières lignes bavaroises au risque de le voir renouveler l'exploit qui le rendit célèbre. D'autres que vous envisageraient peut être sur un coup de dé chanceux ou une carte événement de jouer l'option « tambour battant » qui permettrait au chef du VII° corps d’entraîner à sa suite des bavarois hésitants, mais ce n'est pas là la règle que vous pratiquez.
J'espère par ces quelques lignes vous avoir définitivement convaincu de la pertinence de votre choix de convier Lefèbve à assister, même de loin, à la bataille d'Arnhofen.
- Bernard 1809
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Re: Arnhofen
Non, ce n'est pas prévu.
J'en connaissais un!Korre a écrit : ↑Sam Fév 03, 2024 1:53 pmAs-tu vu ces liens :
http://www.nirya.be/snv/documents/arnhofen.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=BH1LZ5h4-1o
https://www.youtube.com/watch?v=8vT0i9VWva0
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Merci pour ces liens.



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- Bernard 1809
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Re: Arnhofen
Organisation de la cavalerie autrichienne:
Elle est organisée en escadron (squadron) d'environ 160 sabres pour les dragons.
- Chaque escadron comprend 2 "ailes" (wings, Flügel ou half-squadron). Soit environ 80 dragons. Je pense que le terme français de compagnie passe bien!
- Chaque "aile" comprend 2 sections (Züge).
- Une section comprend environ 40 dragons commandés par un officier.
L'unité d'emploi classique est la division (= 2 escadrons) pour les batailles reproduites au ratio 1/40e.
Chez moi, au ratio 1/6e, je pense prendre comme unité d'emploi l'escadron pour ma bataille.
Je vais rectifier sur mon post antérieur.

Elle est organisée en escadron (squadron) d'environ 160 sabres pour les dragons.
- Chaque escadron comprend 2 "ailes" (wings, Flügel ou half-squadron). Soit environ 80 dragons. Je pense que le terme français de compagnie passe bien!
- Chaque "aile" comprend 2 sections (Züge).
- Une section comprend environ 40 dragons commandés par un officier.
L'unité d'emploi classique est la division (= 2 escadrons) pour les batailles reproduites au ratio 1/40e.
Chez moi, au ratio 1/6e, je pense prendre comme unité d'emploi l'escadron pour ma bataille.
Je suis d'accord!LECHEVALIER a écrit : ↑Ven Fév 02, 2024 7:49 pmD'après J. Ricard dont vous citez vous même la relation qu'il fit du combat d'Arnhofen, ce ne serait pas une demi compagnie mais un demi escadron de Dragons qui fut détaché auprès du bataillon envoyé à Hörlbach. C'est plus logique de ne pas morceler les compagnies qui demeurent ainsi aux ordres de leurs capitaines respectifs. Ce sera sans doute aussi plus commode pour vous de représenter une unité élémentaire au complet.Bernard a écrit
Le GM Thierry laisse entre Kirchdorf et Hörlbach: le III/1eIR à 4 cies et une "aile" (1/2 compagnies) de dragons.
Je vais rectifier sur mon post antérieur.



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Re: Arnhofen
Il me semble que la cavalerie autrichienne combat sur trois rangs de profondeur, tandis que la française sur deux rangs.Bernard a écrit : ↑Mar Fév 06, 2024 7:27 amOrganisation de la cavalerie autrichienne:
Elle est organisée en escadron (squadron) d'environ 160 sabres pour les dragons.
- Chaque escadron comprend 2 "ailes" (wings, Flügel ou half-squadron). Soit environ 80 dragons. Je pense que le terme français de compagnie passe bien!
- Chaque "aile" comprend 2 sections (Züge).
- Une section comprend environ 40 dragons commandés par un officier.
L'unité d'emploi classique est la division (= 2 escadrons) pour les batailles reproduites au ratio 1/40e.
Chez moi, au ratio 1/6e, je pense prendre comme unité d'emploi l'escadron pour ma bataille.

Comptes-tu faire la distinction à cette échelle qui s'y prêtre ?

Exemple : un escadron de 160 chevaux autrichiens, pourrait être représenter par 24 figurines, 8 files sur 3 rangs. (contre 12 files sur 2 rangs pour un escadron français de même taille)

- Bernard 1809
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Re: Arnhofen
Voilà, j'ai les figurines pour mon premier bataillon d'infanterie bavarois. 133 figurines = 800 soldats.

Encore 7 bataillons comme ça.

Et j'aurais fini l'infanterie bavaroise!

Je mets toutes mes troupes aux couleurs du 3ᵉ régiment d'infanterie. C'est-à-dire couleur distinctive rouge et bouton jaune.
C'est plus facile pour moi, pour entre autres les morts.


Encore 7 bataillons comme ça.


Et j'aurais fini l'infanterie bavaroise!

Je mets toutes mes troupes aux couleurs du 3ᵉ régiment d'infanterie. C'est-à-dire couleur distinctive rouge et bouton jaune.
C'est plus facile pour moi, pour entre autres les morts.



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Re: Arnhofen
Sur la formation présentée, le bataillon est en colonne de division avec 8 compagnies



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Re: Arnhofen
Non, non. Le bataillon présenté n'est pas en formation réglementaire.
Le bataillon bavarois n'a que 4 compagnies dont une de grenadiers.

Le bataillon bavarois n'a que 4 compagnies dont une de grenadiers.



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Re: Arnhofen
Oui, c'est ça! Tu as tout compris!
Je parle pour l'infanterie bavaroise...

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Re: Arnhofen
C'est un choix qui peut s'entendre, surtout qu'il vous permettra à terme de jouer un bataillon au 1/1. Je trouve toutefois ce choix dommage au regard des nombreuses couleurs distinctives des régiments d'infanterie de ligne bavarois. De plus, en 1809 seuls deux régiments portent comme couleur distinctive le rouge (Herzog Carl et Herzog Wilhelm). En outre aucun de ces régiments ne faisaient partie de la division du Kronprinz lors du combat d'Arnhofen.Bernard a écrit
Je mets toutes mes troupes aux couleurs du 3ᵉ régiment d'infanterie. C'est-à-dire couleur distinctive rouge et bouton jaune.
C'est plus facile pour moi, pour entre autres les morts.
A l'inverse des régiments de la ligne français dont la monotonie des uniformes d'infanterie de ligne et d'infanterie légère n'est rompu que par les formations étrangères au service de la France, les régiments bavarois offrent un foisonnement de couleurs distinctives , que la réforme de 1811 contredira à peine. De plus les deux premiers régiments ( Konig et Kronprinz) avec leurs boutonnières sont vraiment kitchs, et je ne vous parle par des bonnets à poils des grenadiers de la garde puisqu'ils n'arriveront qu'en 1814.
Concernant les figurines, vous en avez tirez, semble-t-il, le meilleur parti. Je constate que les casques ne sont pas terminés. Sans doute hésitez-vous encore quant à l'attribution des plumets et à la réalisation ou non des distinctives de compagnie figurant sous la cocarde.
Les planches uniformologiques dont je dispose ont la même source que celle que vous nous présentez à savoir le Dr Peter Bunde. Bien qu'elles soient différentes elles présentent les mêmes informations : celles d'une absence du sac de distribution écru qui semble tout droit provenir des stock de l'armée britannique (fermé par deux boutons). Le dessin des époux Funkens, figurant page 66 du second volume Des uniformes et des armes des soldats du 1er empire, présente bien un sac de distribution mais ses dimensions sont bien plus modestes (fermé par un seul bouton) et il se porte du coté droit et non à gauche. La source en est probablement un dessin de Braun figurant dans les collections du musée d'Ingolstadt mais dans les deux dessins le fantassin porte sac de distribution à droite et le havresac à gauche « à la prusienne » comme jusqu'en 1806.
Il semble bien que le port du havresac sur le dos « à la française » ait entraîné l'abandon du sac à distribution. L'explication de cette erreur concernant vos figurines coule de source, c'est du Vitrix donc du british, et ceci explique cela. N'ayez pas de regret, les figurines Perry en plomb présentent bien un sac à distribution plus modeste fermé par un seul bouton mais il est porté avec le havresac « à la française » et à gauche. Alors bien sur on peut envisager que durant une période transitoire le sac à distribution ait quelques temps survécu au changement de havresac mais tout de même....
Je ne me trompe pas, c'est bien vous qui aimez quand ça pinaille ?
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Re: Arnhofen
D'après les sources dont je dispose le régiment d'infanterie de ligne bavarois est constitué ;Bernard a écrit
Le bataillon bavarois n'a que 4 compagnies dont une de grenadiers.
- En 1805 de deux bataillons de six compagnies chacun dont deux de grenadiers (compagnies à l'effectif de de 130-140 hommes).
- En 1806 un 3° bataillon (de dépôt) fut ajouté à chaque régiment avec quatre compagnies de fusiliers.
- Pour la campagne de1809 les bataillons de guerre sont à 6 compagnies, une de grenadiers, une de carabiniers (Schützen) et quatre de fusiliers.
La compagnie tant dans l'infanterie de ligne que l'infanterie légère a un effectif théorique de 200 hommes (150 réalisés). Les compagnies du bataillon de dépôt aussi appelés bataillon de réserve semblent un peu mieux loties, regroupent chacune plutôt 160 hommes. A noter que la compagnie de carabiniers est bien dotée de carabines, armes à canon rayés, tout comme les six compagnies des bataillons d'infanterie légère.
Sources :
- L'organisation des armées du 1er empire édité par Jeux de guerre diffusion
- Soldats napoléoniens N°1 Editions de la revue Napoléon article de Markus Stein
- La confédération du Rhin Editions Quatuor Jean Agnelelli – Alain Pigeard
La constitution de l'infanterie bavaroise sur le modèle français ne peut surprendre puisque cette alliance de longue date a été renforcée dés 1801 par le 1er consul à l'occasion du traité de Lunéville. Et si la Bavière s'écarta un temps de l'alliance française du fait de la proximité de son puissant voisin, elle fut définitivement arrimée à l'Empire par le mariage célébré le 14 janvier 1806 entre le prince Eugène de Beauharnais et la princesse Auguste-Amélie de Bavière qui fit entrer le Roi dans la famille Bonaparte.
L'équipement des compagnies de Schützen tant d'infanterie de ligne que d'infanterie légère, d'armes au canon carabiné est un élément que vous pourrez (devriez) prendre en compte surtout compte tenu de l'échelle que vous avez choisie pour reproduire le combat d'Arnhofen.