Au cours de l’attaque sud, je me suis rendu compte qu’en attaque, un groupe de combat de 10 hommes est vite au tapis et que pour aboutir, il faut augmenter le nombre de groupes de combats de l’attaquant : il faut être à 2 contre 1 minimum. On peut alors encaisser des pertes et aller quand même jusqu’à l’assaut au corps à corps.
Fort de cette observation, je décide de passer de 3 à 6 groupes de combats allemands ; rien pour les Américains, car ils sont en défense et bénéficient de couverts lourds.
Au niveau Blindés, je viens de terminer les camouflages de 2 Tigers II (Polistil) ; pas question d’attendre : c’est au final trois Tiger II, un Flakpanzer et 2 automitrailleuses qui vont mener l’assaut côté Allemand.
Côté US, j’ajoute un peloton de 4 Churchills pour compenser l’arrivée des 2 Tigers supplémentaires ; infanterie US inchangée, un seul mot d’ordre : couvert lourd, on se laisse dépasser par les Tigers, on détruit l’infanterie adverse en priorité et on démolit les Tiger par l’arrière avec des mines magnétiques.
L’attaque se déroule selon deux axes parallèles : un premier Tiger entraîne 3 groupes de combat en passant par le pont, il est accompagné d’un Ostwind qui sera incendié en début de partie par un tir d’artillerie ;
les 2 autres Tigers contournent les premières maisons avec deux automitrailleuses ; une sera également touchée par l’artillerie et un Tiger immobilisé par miracle par un bazooka.
L’américain a reculé ses Churchill au maxi, à l’abri des tirs directs des 88 et il s’en sert en tirs indirects. L’infanterie reste immobile en couvert lourds, et utilise sa puissance de feu maximale. Le début de partie est assurément américain.
Après de lourdes pertes en infanterie (une vingtaine d’hommes en 5 tours) l’Allemand va réagir et laisser les Tigers faire le ménage s’en s’exposer inutilement. De plus, en approchant le cœur du système US, ils vont cueillir un à un les Churchill.
Les Tigers se montrent alors invulnérables, malgré une multitude de tirs, les Bazooka se révèlent très inefficaces, un seul Tiger sera immobilisé.
L’artillerie fait surtout des dégâts sur l’infanterie, mais reste très imprécise pour arrêter des chars en mouvements. En fin de partie, un Tiger se fera quand même contourner par un Churchill, qui placera un coup au but sur l’arrière ; victoire de courte durée, car le Churchill sera détruit dans la foulée par l’infanterie allemande toute proche.
Des casseurs de chars US réussiront à placer une mine magnétique sur le deuxième Tiger, mais au prix de lourdes pertes en hommes pour l’approcher, car bien entouré de ses grenadiers : beaucoup de casseurs US seront abattus avant d’avoir pu poser leur mine ; Le Tiger ne sera finalement qu’immobilisé et bloquera la rue jusqu’à la fin de la partie. .
Bilan de l’attaque Nord : aussitôt que les Tigers ont pu prendre sous leur feu les Churchill, les SS embusqués à l’Est ont été engagés; les SS jouent la vitesse, ne sautent des hanomags que lorsqu’ils sont pratiquement au contact des soldats US ; beaucoup d’assauts au corps à corps, les hanomags les porteront ainsi jusqu’au QG US : le Stug ouvrant la voie sera irréprochable : il encaissera tous les coups de bazooka sans faiblir et couvrira les fragiles hanomags ; aucune ne sera détruites
De leur côté, les Américains se montreront meilleurs que les SS au corps à corps ; mais les Allemands ne s’arrêtent pas pour réduire les points de résistance et les SS font rapidement la jonction avec les Volksgrenadiers du groupe nord. Le joueur américain tentera une contre attaque avec le Churchill survivant, mais trop tard, le GQ tombe et les Allemands remportent la partie.
Vivez décalé, vous respirerez.
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