Les italiens savent qu'après la Tunisie, il n'y aura plus rien pour arrêter les alliés dans leur lancée contre la Sicile et/ou la « Botte » de Calabre.
En 1943, le bersaglier ou le fantassin du général Giovanni Messe a beaucoup appris, bien que son armement reste souvent inférieur à celui de ses adversaires.




La ligne de front est sur un terrain pratiquement plat, mais des tranchées et des champs de mines ont pu être aménagés, même si ils n'ont pas partout la densité et la profondeur d' El Alamein.
Les « Tedeschis » de la 15ème PZ division sont en embuscade quelques kilomètres en arrière, disposant encore de quelques unités opérationnelles pour contre-attaquer.
L'Anglais (Ecossais en fait, mieux vaut éviter la confusion) a quant à lui un bataillon d'infanterie avec ses éléments de soutien, une batterie de 25 Pdr pour préparer le terrain et une de 5,5 pouces pour les tirs de contre-batterie et d'interdiction.
Crusaders et Grant sont en réserve pour l'exploitation.
Les sapeurs ayant réussi une infiltration barbelés/déminage en début de partie (préalable nocturne et incontournable avant chaque attaque), c'est donc logiquement vers ce point que s'est axé l'effort des compagnies de la 51st Highland division.

Si l'affaire commença plutôt bien, les positions de mitrailleuses, mortiers et fantassins, étalés en longueur et profondeur et peu perturbés par l'artillerie, ont fini par désorganiser et bloquer l'attaque des Highlanders.


En contrepartie, les fantassins écossais ont pu localiser le gros des points d'appui adverses, conditions indispensables pour l'entrée des blindés de réserve.
Le gros, mais pas « les » gros.
Une batterie de « acht acht » habilement placée et laissée intacte par la préparation d'artillerie détruisit ou immobilisa 4 engins avant d'être réduite au silence par les tirs de 87 ou de 140 et… par avarie définitive d'une de ses pièces.




Les canons antichars de 47, mitrailleuses Breda de 8 mm, mortiers de 81 détruits les uns après les autres, les sections d'infanterie dispersées, la droite italienne allait au final lâcher quant rentrèrent sur la table les PZ III et SDKFZ 251 troubles fête.




La noix devenant du coup trop dure à casser, n'ayant plus d'élan, les écossais renoncèrent en effectuant leur repli sous le couvert de l'artillerie.
La ligne Mareth ne sera pas percée ici ... "