[28mm] A la pointe de l'épée...

[SgtPerry]

Comme j'étais dans le trip escrime...



Maintenant je vais oublier pour éviter de me retrouver avec un village californien, des lanciers et un gros sergeant!

Olivier

[Stéphane]

Maintenant je vais oublier pour éviter de me retrouver avec un village californien, des lanciers et un gros sergeant!

Olivier

Alors là, à mon avis, t'es cuit! Je vois mal ton zorro rester tout seul. Avec les beaux villages, les hacienda et les soldats mexicains qui trainnent un peu partout sur le forum, je crois que tu vas pas y couper.
Franchement, y'en a qui cherchent

Stéphane

[SgtPerry]

Eh bien Stéphane, je vais peut-être utiliser Zorro au XVIIe siècle finalement car on raconte bien des choses sur un aventurier irlandais à cette époque qui termina ses aventures au Mexique!

William Lamport est natif de la ville de Wexford, il voit le jour entre 1611 et 1615 (les historiens ne sont pas d'accord entre eux). Fils de Richard Lamport et Anastasia Sutton, William est le cadet de 4 enfants. Le grand père est lié à la rébellion anti-anglaise Hugh O'Neill's qui eu lieu dans le Leinster. Il fut d'ailleurs présent lors de la bataille de Kinsale.

William est éduqué par des Augustins, des Franciscains à Wexford, puis par des Jésuites à Dublin.
En 1628 il part étudier à Londres mais est expulser à cause de ses prises de positions politiques. Du coup il se joint à une équipe de pirates et se retrouve en Espagne en 1630 à La Coruña. Son nom est hispanisé, il devient Guillén Lombardo.
Puis en 1632 il est recommandé par le marquis de Mancera, gouverneur de La Coruña, au Duc d'Olivares, ministre de Philip IV.
William se fait une réputation auprès des femmes ce qui ne l'empêche pas de mener une carrière militaire à succès en devenant Capitaine de l'armée Espagnole contre les français et les suédois.
Il rencontre Paul Rubens qui lui fait un portrait en 1634.
On le retrouve à Madrid en 1639 où il soutient logistiquement Richard Nugent's dans la préparation d'une rébellion irlandaise.

A l’époque le Marquis de Villena est suspecté de sympathie avec la rébellion portugaise. L’Espagne doit maintenir ses intérêts au Mexique. Une inquisition puissante et omniprésente oppresse le peuple. Toutes les informations susceptibles d’affaiblir Villena sont transmises à l’évèque de Puebla et à Juan Palafox. C’est dans ce contexte que William envoyé à Mexico en 1640.
Le 9 juin 1642 Villena est arrêté par Palafox. Révolté par l’attitude des conquistadors, Lamport conspire contre le pouvoir espagnol. Il est arrêté le 26 octobre par l’inquisition. On lui reproche de vouloir libérer les amérindiens et les esclaves africains. William Lamport passera 7 ans en prison où il passera son temps à convertir des juifs emprisonnés. Il parvient à s’échapper de prison le 26 décembre 1650 mais il reste à Mexico City. Il passe ses nuits à placarder les murs de la ville d’affiches dénonçant les crimes de l’inquisition. Repris, il est condamné le 19 novembre 1659 au bûché.

Sa renommée survécu à sa disparition. Sa solidarité envers les indiens et les déshérités a fait de lui un héross au sein de la communauté franciscaine mais surtout indigène. Il est celui qui aura défié l’inquisition et milité pour l’abolition de l’esclavage.
Dans son testament, Lamport proclama qu’il souhaitait qu’au jugement dernier l’archevêque de Mexico aille brûler en enfer.
En 1666 (rien à voir avec le chiffre du diable 666), les noirs et les métisses de Mexico préparent une insurrection autour de la cathédrale là où l’Irlandais avait placarder ses affiches.
Un ivrogne appelé Bautista vint à croiser le chemin de l’archevêque et le tua. Comme l’avais prédit Lamport, il brûle désormais en enfer.
La légende passe alors les frontières du Nicaragua. Fray Diego de la Cruz, enjôlé depuis 1661, est alors condamné pour avoir vanté les exploits de Lamport.
En 1760, un mouvement inspiré des thèses de W. Lamport est créé par un indien pour défendre la mixité des croyances.
En 1796, 2 français (J.M Murgier et steph. Morel) sont arrêté pour incitation à la subversion. Un acte directement calqué sur la Révolution Française.
En 1810 Miguel Hidalgo, fils d’un fermier pauvre tente de mener une révolte au cri de « Longue vie à notre mère Guadeloupe, mort au mauvais gouvernement et aux espagnols ». Il sera exécuté l’année suivante.
Par la suite, l’inquisiteur José Mariano mourut lors d’un prêche virulent contre Hidalgo. Ce fut le début de la fin d’une Inquisition qui ne disparut qu’en 1820. Aux yeux du peuple, William Lamport avait gagné.
Ce n’est que bien plus tard, alors que A. Dumas se concentrait sur les 3 mousquetaires qu’au Mexique, Vicente Riva Palacio écrivait « mémoires d’un imposteur », les aventures d’un rebelle à la sauce Romantique, Guillén Lombardo : un héros révolutionnaire menant une double vie et passant ses nuits à tenter de destabiliser le pouvoir espagnol. Lombardo est un Franc-maçon victime de l’obscurantisme ecclésiastique, ainsi il signe « Z » du mot Ziza (briller comme une étoile).

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Olivier