
Elle opposait des armées de type 1815, mais sans adopter de scénario historique.
Le décor était aléatoire. C'est à dire réalisé à l'inspiration, avant que le côté sur lequel intervient chaque armée soit tiré au sort.
Nous étions 6 joueurs. Un jet de dé a également déterminé qui jouait dans chaque camp.

Ensuite, rien que du classique : les ordres généraux dessinés sur une feuille, les entrées différées précisées et la baston qui commence.
Un compte-rendu pas tout à fait objectif

Une brigade écossaise attend de pied ferme l'assaut des troupes françaises à l'aile gauche

Premiers (et inégaux) combats de cavalerie devant l'infanterie française qui déboule en masse. Le régiment français est le 7e hussard qui était, je crois, basé un temps à Périgueux et a combattu à l'aile droite française à Waterloo.

Toujours chez les Français, une brigade traverse un village

Sur le flanc de la colline qu'assaillent les sbires du "petit tondu", un bataillon de Hanovriens protège une batterie d'artillerie de 9 livres à quatre artilleurs (on ne joue plus des grosses batteries à 5, 6 pour les Anglais, voire 8 artilleurs pour les Français. Car cela gèle les mouvements sur la table en raison d'un feu trop meurtrier)

Une vue plus générale d'une partie de la table (ici, le centre et un bout de l'aile droite). Elle faisait 4,80 m de long sur 2 m de large.
Il faut, évidemment, avoir une salle adéquate. Quant aux tables de support, elles peuvent se réaliser à relativement peu de frais avec des tréteaux (3,4O € pièce) et des plaques de contreplaqué (4€ pièce). Coupées à 1,40 m sur 60 cm, ces dernières peuvent tout à fait prendre place dans la partie arrière d'une voiture, sièges arrières rabattus (lire l'article "Ma magic 206" sur le blog).
