Message
par corybantes » Jeu Nov 25, 2010 11:31 am
Moi ?
J'ai découvert l'empire il y a longtemps avec les Funcken dénichés chez un cousin. J'ai passé des heures à regarder les images de ces soldats et à les imaginer allant au combat dans leurs uniformes rutilants, chatoyants pour en revenir dans le même état. J'ai longtemps imaginé ces charges héroïques de cavalerie.
Est venu ensuite la découverte des figurines en plastique (Airfix) qu'avec mon frère nous posions sur le sol de nos chambres, tout en râlant car elles tombaient souvent, en grandes et belles lignes, avant de les dégommer à coups de bille et de faire avancer les survivants.
Ensuite, j'ai découvert ce qui à l'époque était pour moi le St Graal : le wargame sur carte. Mon premier jeu fut Austerlitz, cadeau de ma maman pour Noël. Un vrai bonheur de pouvoir refaire, encore et encore, cette bataille si connue.
Et pour finir, le monde de la figurine d'où je ne suis pas sorti depuis de longues années.
J'ajouterais à ça les innombrables lectures pendant des heures et des heures.
L'empire me fascine donc, tout le monde l'aura compris.
Pour les uniformes, l'épopée, la place de la France en Europe à l'époque, le talent de Napoléon et de ses subordonnés.
Mais aussi parce que je rester sidéré de voir ce que peuvent accomplir des types "ordinaires" quand ils sont menés par de grands hommes. Il faut avouer qu'aller en Russie et parvenir à en rentrer pour les plus durs, ce n'est pas rien. Etre capable d'aller de Boulogne à Austerlitz pour se battre, tout ça à pied, c'est quelque chose.
C'est aussi une période où le courage personnel, à tous les niveaux, est prépondérant. Il suffit d'imaginer Murat chargeant à la tête de ses 9000 cavaliers à Heilsberg, ou Lasalle devant sa brigade qu'il garde sous le feu, immobile, pour la punir de s'être mal comportée lors d'une charge. Il suffit aussi d'imaginer le colonel commandant un régiment d'infanterie allant au feu à cheval, devant ses hommes. Et il suffit enfin d'imaginer le troufion, suant de peur, mais capable de se dépasser pour aller au combat au risque de finir embroché.
J'aime aussi les belles tables de jeu, avec de beaux décors et de belles figurines. Quand je vois comment je peins et ce que sont capables de faire d'autres, j'en reste sur le c..
Quant aux règles nombreuses et variées, je pense que chacun doit pouvoir y trouver son compte.
Au final, ce qui compte, c'est se faire plaisir.
Corybantes, aka Bertrand dans la vraie vie.