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par tizizus » Dim Nov 04, 2007 8:53 pm
Salut tout le monde
POur une fois, je suis (presque) d'accord avec patrice. LE presque c'est un élément très important, enfin deux. L'environnement de la bataille. Au champ d'exercice, par temps clair, on tire calmement, mis à part les nco qui gueulent dans les oreilles...
sur le champ de bataille, les boulets volent, les balles sifflent, les tirailleurs harcèlent, les potes à côté tombent.... le stress total..
Secundo, avec la meilleure volonté du monde, seule la volée initiale se fait avec une visibilité au mieux à peu près bonne. Ensuite, la fumée noire noircit le visage, aveugle, fait pleurer (ceux qui ont tiré au mousquet avec une poudre comme utilisée à l'époque me comprendront...)
Donc en gros, il y a une différence entre les statistiques données par des auteurs (on ne sait jamais ou ils les prennent d'ailleurs ces statistiques), entre les essais faits avec une poudre blanche moderne, et l'envirnnement potentiellement mortel du champ de bataille. Quand on voit la mort roder, on est un peu nerveux.
Dernier point, la cible joue. Un soldat voit arriver devant lui les bonnets à poil de la garde, perd son calme encore plus facilement, tire encore mons bien... le prestige de certaines unités joue aussi...
Et aucune règle (à mon humble connaissance) ne rend, sauf en naval, le pb de la volée initiale, du prestige supposé ou réel de la cible, et le stress qui environne le tireur.
Selons un auteur, dont j'ai perdu le nom, il n'y aurait en moyenne qu'une balle sur VINGT qui non pa stoucherai sa cible, mais arriverai dans la zone probable de présence de la cible, à savoir une masse d'hommes...
C'est comme pour la baïonnette. Larrey (ou Percy...) indiquait que la majorité des coups de baïonnette étaient reçus dans le dos...
Fred, qui abandonne les regles velues pour la simplicité...