1-01-2013 : La FRANCE intervient au Mali.
Publié : Jeu Jan 11, 2024 7:51 am
11 janvier 2013 : La FRANCE intervient au Mali.
Guerriers touareg (image ancienne)
Le 11 janvier 2013, les Touaregs et leurs alliés islamistes lancent une offensive en direction de la capitale Bamako.
Cette guerre est la conséquence de plusieurs phénomènes croisés : la guerre en Libye qui a déstabilisé les populations sahariennes, le réveil des Touareg, l'usure du pouvoir malien, le repli vers le Sahara d'islamistes chassés d'Afghanistan etc.
Appelée à l'aide par le gouvernement malien, la France, ancienne puissance coloniale, ne peut se dérober.
Elle envoie au Mali une force d'intervention rapide qui a vite fait d'arrêter l'invasion et de repousser les assaillants vers le nord.
Mais derrière les troupes françaises s'engouffrent les soldats maliens, inaptes au combat mais prompts au pillage.
Ils ne vont pas tarder pas à se venger de leurs humiliations et de leur impéritie sur les Touareg civils, au risque de leur faire regretter les exactions des islamistes.
À ce stade de la guerre, il eut été souhaitable que Paris remette le gouvernement de Bamako à sa place et accorde aux Touareg l'autonomie et la protection qu'ils sont en droit d'attendre.
Un demi-siècle après leur indépendance, le Mali et la plupart des pays d'Afrique subsaharienne apparaissent plus que jamais démunis avec des administrations, des armées et des économies à la merci des premiers venus, combattants islamistes ou compradores asiatiques.
N'osant pas imposer un règlement politique, la France et l'Union européenne se contentent d'ouvrir leurs carnets de chèques, une solution de facilité qui encourage la corruption et aggrave la déliquescence de l'État malien et de son armée.
Une semaine d'Histoire du 10 Janvier 2024 au 16 Janvier 2024 avec Herodote.net
Guerriers touareg (image ancienne)
Le 11 janvier 2013, les Touaregs et leurs alliés islamistes lancent une offensive en direction de la capitale Bamako.
Cette guerre est la conséquence de plusieurs phénomènes croisés : la guerre en Libye qui a déstabilisé les populations sahariennes, le réveil des Touareg, l'usure du pouvoir malien, le repli vers le Sahara d'islamistes chassés d'Afghanistan etc.
Appelée à l'aide par le gouvernement malien, la France, ancienne puissance coloniale, ne peut se dérober.
Elle envoie au Mali une force d'intervention rapide qui a vite fait d'arrêter l'invasion et de repousser les assaillants vers le nord.
Mais derrière les troupes françaises s'engouffrent les soldats maliens, inaptes au combat mais prompts au pillage.
Ils ne vont pas tarder pas à se venger de leurs humiliations et de leur impéritie sur les Touareg civils, au risque de leur faire regretter les exactions des islamistes.
À ce stade de la guerre, il eut été souhaitable que Paris remette le gouvernement de Bamako à sa place et accorde aux Touareg l'autonomie et la protection qu'ils sont en droit d'attendre.
Un demi-siècle après leur indépendance, le Mali et la plupart des pays d'Afrique subsaharienne apparaissent plus que jamais démunis avec des administrations, des armées et des économies à la merci des premiers venus, combattants islamistes ou compradores asiatiques.
N'osant pas imposer un règlement politique, la France et l'Union européenne se contentent d'ouvrir leurs carnets de chèques, une solution de facilité qui encourage la corruption et aggrave la déliquescence de l'État malien et de son armée.
Une semaine d'Histoire du 10 Janvier 2024 au 16 Janvier 2024 avec Herodote.net