Le 1° Mai était autrefois, en Europe, dédié à l'amour.
Ce jour-là, il était coutumier de se coiffer d'une couronne de feuillages et de fleurs ou d'en offrir une à la personne aimée.

Cette enluminure illustre le mois de Mai dans les "Très riches Heures du duc de Berry", un livre de prières réalisé au début du XV° siècle par les frères de Limbourg (aujourd'hui au musée de Chantilly).
La ballade ci-dessous a été composée par Charles d'Orléans, poète de la même époque, héros malheureux de la bataille d'Azincourt :
«Le Dieu d'Amour est coutumier,
À ce jour, de fête tenir,
Pour amoureux coeurs fêter
Qui désirent de le servir;
Pour ce fait, les arbres couvrir
De fleurs et les champs de vert gai,
Pour la fête plus embellir,
Ce premier jour du mois de Mai» (*).
Les écoliers de certains régions de Belgique ou de Rhénanie cultivent encore la tradition des couronnes de feuillages.
Le 1° Mai donne aussi lieu à des réjouissances en l'honneur du printemps selon le rite ancestral de l'arbre de Mai, que l'on retrouve dans différentes régions d'Europe.
À noter que le canton de Fribourg, en Suisse, célèbre ce jour-là le printemps avec chants et distribution de friandises aux enfants.
Mais aujourd'hui, c'est le plus souvent le travail ou plutôt la diminution du temps de travail qu'évoque le 1° Mai avec la Fête du Travail.
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