28-01-1842 : Mort de CAMBRONNE.
Publié : Dim Jan 28, 2024 10:08 am
28 janvier 1842 : Mort de CAMBRONNE.
A-t-il prononcé son fameux « mot » ?
Il n'en a en tout cas jamais protesté contre tous les journaux, dictionnaires ou biographies qui le glorifiaient de l'avoir lancé à la face de l'ennemi au soir de Waterloo.
Mais il n'a jamais non plus laissé dire en sa présence qu'il l'eût envoyé, telle une gifle, aux Anglo-Prussiens.
Sans pouvoir préciser de quels termes il s'était servi, Cambronne a souvent reconnu qu'il avait « envoyé promener les Anglais, par quelle expression bien appropriée à la circonstance ! »
On possède par ailleurs des lettres de Cambronne qui prouvent qu'il ne mâchait guère ses mots... et ceci laisserait croire à l'authenticité de la légende.
Le général Bachelu, un de ses vieux amis, qui commandait lui aussi une division à Waterloo, raconte qu'il interrogea un jour Cambronne, quinze ans après la bataille, sur ce qu'il avait dit exactement.
Il eut comme réponse :
- Comment ? Toi aussi ! Ah non, en voilà assez, ça devient emm...
Et le général ajoutait en riant :
- Ce mot était si naturel en pareil cas ce jour-là, Cambronne dut le dire cinq ou six fois... comme moi d'ailleurs.
A-t-il prononcé son fameux « mot » ?
Il n'en a en tout cas jamais protesté contre tous les journaux, dictionnaires ou biographies qui le glorifiaient de l'avoir lancé à la face de l'ennemi au soir de Waterloo.
Mais il n'a jamais non plus laissé dire en sa présence qu'il l'eût envoyé, telle une gifle, aux Anglo-Prussiens.
Sans pouvoir préciser de quels termes il s'était servi, Cambronne a souvent reconnu qu'il avait « envoyé promener les Anglais, par quelle expression bien appropriée à la circonstance ! »
On possède par ailleurs des lettres de Cambronne qui prouvent qu'il ne mâchait guère ses mots... et ceci laisserait croire à l'authenticité de la légende.
Le général Bachelu, un de ses vieux amis, qui commandait lui aussi une division à Waterloo, raconte qu'il interrogea un jour Cambronne, quinze ans après la bataille, sur ce qu'il avait dit exactement.
Il eut comme réponse :
- Comment ? Toi aussi ! Ah non, en voilà assez, ça devient emm...
Et le général ajoutait en riant :
- Ce mot était si naturel en pareil cas ce jour-là, Cambronne dut le dire cinq ou six fois... comme moi d'ailleurs.