La Bataille d'Abensberg eut lieu le 20 avril 1809, entre une coalition rassemblant la France, le Wurtemberg (VIII° Corps) et la Bavière (VII° Corps) sous les ordres de Napoléon I° forte de 90.000 hommes, et les 80.000 Autrichiens de l'Archiduc Charles d'Autriche.
À la gauche des armées coalisées, le corps du maréchal Lannes repoussa les Autrichiens qui n'opposèrent qu'une faible résistance.
Au centre, les Bavarois subirent de fortes pressions, mais Napoléon parvint à contourner l'armée autrichienne par la droite, et à l'attaquer par le flanc, ce qui contraint Charles d'Autriche à ordonner la retraite.
Les Autrichiens perdirent 7.000 hommes (2.800 morts et 4.000 prisonniers) ; les armées alliées, elles, environ 3.000 tués ou blessés.

Napoléon I° harangue les troupes bavaroises et wurtembourgeoises à Abenberg (Jean-Baptiste Debret)
Essayant désespérément de reprendre l'initiative des combats à l'Archiduc Charles au début de la campagne de 1809, Napoléon Bonaparte consolida ses forces, laissées dans un état de totale confusion par leur commandant précédent.
C'est à Abensberg, qu'il parvint à relancer ses offensives.
Bien qu'inférieurs numériquement, les 113.000 hommes de Napoléon parvinrent à diviser les 160.000 Autrichiens en deux forces distinctes.
Charles fut forcé de se retirer à l'Est d'Eckmühl et le général Johann von Hiller au Sud-est vers Landshut.
Chacun fut par la suite contraint de se battre séparément.
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