Le guerriers Carolingiens

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Moebius
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Le guerriers Carolingiens

Message par Moebius » Mer Juin 06, 2012 10:37 am

Bonjour,

J'aimerai savoir si le guerrier francs sous Charlemagne utilisais encore l'angon ? Je cois que la francisque elle n'était plus utilisée.

D'autre part, est ce que la cavalerie se servait de l'arc ou du javelot ?

Merci pour vos réponses .

Jef

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Sgtloren
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Re: Le guerriers Carolingiens

Message par Sgtloren » Mer Juin 06, 2012 11:52 am

Bonjour

un petit retour au source:

"Les armes des guerriers au temps de Charlemagne"

« Tu viendras avec tes hommes à l’endroit indiqué pour que de là, partout où nous t’enverrons l’ordre de te rendre, tu puisses y marcher à main armée, c’est-à-dire avec des armes, des outils, des vivres et des habillements, enfin tout ce qui est utile pour la guerre.

Chacun de tes cavaliers doit avoir son écu, sa lance, son épée longue et sa courte épée, son arc, son carquois et ses flèches. Chacun de tes chariots doit contenir des cognées, des haches, des pioches, des pelles de fer et tous les autres outils qui sont nécessaires contre l’ennemi. Que ces outils et ces vivres puissent durer trois mois, que les armes et l’habillement soient en quantité suffisante pour une demi-année. »

Lettre de Charlemagne à Fulrad, abbé de Saint-Quentin., 806

trouvé sur le site:
http://tnhistoiredocuments.tableau-noir ... riers.html

pas de javelin pour le guerrier mais une lance, un arc et des fleches
=> plutot arc et fleches pour les cavaliers
arc=arme à longue distance
Lance=arme du "choc"
épée=arme de corps à corps

Polyvalence du guerrier quelque soit la distance....

Pas de hache cité dans l'armement du guerrier, on la trouve par contre dans l'équipement des chariots("cognées")
=>on eut penser raisonnablement qu'il n'y a plus d'utilisation de la francisque.

Pour l'argon, on peut extrapoler de par sa construction et son mode d'utilisation qu'elle était destiné aux troupes à pieds
et à usage unique (blessure grave ou immobilisation du bouclier)
=> peut etre plus destinée à des troupes légères armées de javelots (???)

Si ca peut t'aider en attendant un avis plus expert :)

Cordialement

Moebius
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Re: Le guerriers Carolingiens

Message par Moebius » Jeu Juin 07, 2012 7:41 am

Merci pour ta réponse ce qui va m'aider pour ma future armée carolingienne.

Jeff

J.-Ph. IMBACH
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Re: Le guerriers Carolingiens

Message par J.-Ph. IMBACH » Jeu Juin 07, 2012 9:34 am

Encadré paru dans le VaeVictis n° 8 (de mai 1996, ça ne nous rajeunit pas, mon bon monsieur...) :

LES ARMES NATIONALES DES PREMIERS MÉROVINGIENS

A partir de la seconde moitié du 5e siècle, le franc se dote d’armes de jet lourdes et puissantes : francisque et angon. Alors que cette dernière reste méconnue, la première est — par la grâce de nos manuels scolaires — immédiatement associée à Clovis et aux premiers combattants mérovingiens.

Aussi répandue que l’épée, le javelot ou la lance courte, la francisque est une hache profilée à un seul tranchant. Arme compacte, elle procure aux francs une puissance de choc importante : le guerrier la lance juste avant le contact, puis dégaine son épée et se précipite pour un combat singulier. Par contre elle nécessite un entraînement sévère pour régler correctement le tir. En effet, tournoyant dans les airs, la francisque n’est réellement efficace que sur environ un tiers de sa trajectoire : sur les deux tiers restant, l’adversaire ne recevra pas le tranchant de l’arme… mais seulement un coup de manche !

D’un usage plus facile, l’angon n’en est pas pour autant une arme plus commune. Au contraire, ce javelot lourd, dont la pointe triangulaire est barbelée comme celle d’un harpon, est réservée à une minorité de guerriers fortunés1. Son fer, qui peut atteindre un bon mètre, protège la hampe sur au moins la moitié de sa longueur. Contrairement à la francisque, l’angon n’est pas exclusivement franque et d’autres tribus germaniques, comme les Alamans, utilisent des armes similaires. Son emploi est identique à celui du pilum romain : soit il s’enfonce dans les chairs en causant de terribles blessures, soit se fiche dans un bouclier adverse, handicapant son possesseur pour le combat au corps-à-corps.

Ces deux armes «nationales» vont disparaître progressivement de la panoplie du combattant mérovingien au 6e et 7e siècle : la première à cause de sa relative complexité d’utilisation, la seconde quand l’aristocratie franque choisira de combattre montée plutôt qu’à pied.

1) Le prix de revient de l’angon est élevé à cause de la forte quantité de fer nécessaire à sa fabrication.

Hope it helps!

A+

JPI

Moebius
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Re: Le guerriers Carolingiens

Message par Moebius » Ven Juin 08, 2012 3:19 pm

Merci encore pour tout ces renseignements.

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